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créer une alerte31/12 Sébastien Eloir, son défi de reprise d'entreprise relevé
À 39 ans, cet ex-demandeur d’emploi parisien a repris une entreprise de fabrication de matériels forestiers d’entretien, dans les Landes. Un long chemin parsemé d’embûches, notamment en ce qui concerne le financement de son projet de reprise.
« On ne prête qu’aux riches. »
Cette assertion, Sébastien Eloir l’a vérifiée à ses dépens. Demandeur d’emploi en avril 2006, cet ex-salarié de Hertz France et Jungheinrich France a mis à profit sa période de chômage pour trouver une entreprise à reprendre. Ses critères ? « Au départ, je voulais me diriger dans les énergies renouvelables, mais j’ai vite dirigé mes recherches vers une activité plus traditionnelle. » Résultat, en moins d’un an, l’intéressé a épluché 16 dossiers différents. Jusqu’à s’accrocher à celui de l’entreprise Ménard-Darriet-Cullerier. Cette PME landaise de 14 salariés est spécialisée dans la construction de matériels forestiers d’entretien et de reboisement.
Et c’est là que les « difficultés » de ce jeune repreneur ont commencé. « J’ai pu constater que les administrations ne faisaient rien pour faciliter la vie des repreneurs », estime-t-il. En dépit d’un « nombre d’aides très important », Sébastien Eloir regrette que la reprise d'entreprise soit un tel parcours du combattant administratif. Un avatar qui aurait pu s’arrêter au stade de l’anecdote si le futur chef d’entreprise n’avait pas, en sus, rencontré des difficultés à convaincre les banquiers du bien-fondé de son projet. « J’avais établi un business plan raisonnable, mais il se trouve que l’entreprise était en redressement judiciaire depuis 2000. La banque n’a pas voulu suivre alors que le redressement était plus un acte de gestion que le reflet d’une mauvaise santé… » Une frilosité d’autant plus inexplicable que Sébastien Eloir apportait… 40% de la somme nécessaire au rachat.
« Chef d’entreprise, ça s’apprend »
Qu’à cela ne tienne, le coup de pouce conjugué du Conseil régional d’Aquitaine et d’Oséo ont fini par convaincre les banques de la viabilité du projet. Au passage, le nouveau chef d’entreprise tient à remercier ces deux organismes… ainsi que l’association Cédants et repreneurs d’affaires (CRA). « Chef d’entreprise, ça s’apprend. J’avais de grosses lacunes au niveau administratif et j’ai pu suivre une formation à la reprise d’entreprise qui a été très bénéfique. D’autant que, par la suite, je suis resté en contact avec d’autres repreneurs dont les conseils sont précieux. »
Après plusieurs mois à la tête de la PME -il a fonctionné en binôme avec le cédant-, Sébastien Eloir se dit « plutôt satisfait de l’expérience ». « J’avais tablé sur une croissance de 5% en 2007 et un chiffre d’affaires d’un million d’euros en 2008. Nous y sommes déjà en 2007, ce qui est encourageant et valide mes choix. » Bénéficiaire du dispositif Accre, le dirigeant va, en plus, économiser les charges patronales sur le prochain exercice. Ce qui, évidemment, le ravit. Un conseil à l’adresse de ses futurs collègues ? « Ne pensez pas que le financement est une chose facile à obtenir. Peu importe le montant, votre apport et le sérieux de votre projet. Les banques n’ont qu’un seul objectif : minimiser les risques ! » À bons entendeurs…
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